Guy Nantel chef du Parti québécois?

Si vous suivez la politique au Québec, vous êtes au courant que le Parti québécois et le Parti libéral du Québec sont en manque d’un chef, et donc les courses à la direction de ses deux partis ne tarderont pas à commencer. 

C’est sûrement pourquoi le Journal de Montréal a commandé un sondage de la firme Léger pour prendre le pouls des Québécois et ainsi savoir à qui va leur préférence. Les résultats sont assez intéressants, car celui que ressort gagnant du sondage est l’ancien maire de Montréal, Denis Coderre. En effet, il semble que les gens voudraient le voir à la tête du Parti libéral.

Du côté du Parti québécois, le seul candidat qui a déjà été annoncé dans la course à la chefferie du PQ, soit le député Sylvain Gaudreault, n’obtient que 5% des voix. Ceci n’annonce rien de bon pour le parti qui a perdu bien des plumes depuis les dernières années.

Toutefois, il y a peut-être une lueur d’espoir, et c’est Mario Dumont qui nous l’a donné ce matin durant sa chronique à Salut Bonjour. En effet, il est revenu sur une entrevue que Guy Nantel a donnée à l’émission matinale de TVA il y a de cela deux semaines. 

Ce n’est un secret pour personne, Guy Nantel a un humour très engagé, et si quelqu’un au Québec est au courant de ce qui se passe sur la scène politique, c’est bien lui. Dans l’entrevue, l’humoriste a indiqué son intérêt pour se lancer en politique. 

« Si le PQ a besoin d’un chef, qu’il me fasse signe, et je me présenterais à la course avec plaisir », avait-il dit. Bien que pour certains, cette affirmation a été vue comme une bonne blague, mais selon Mario Dumont, c’était du sérieux. 

« Ce n’est pas sauté du tout de penser que Guy Nantel puisse s’engager », a dit Mario Dumont en revenant sur les connaissances approfondies de l’humoriste, pas seulement en politique, mais aussi en histoire.

« Au cours des derniers jours, il a consulté des gens, il a parlé à des gens qui s’y connaissent en politique, car lui là-dessus il part de zéro. Il connaît la politique à travers l’actualité, mais de l’interne, à mettons être candidat à la chefferie, qu’est-ce qu’il faut faire? C’est quasiment plus difficile se présenter à la chefferie d’un parti que de se présenter tout court aux élections. Ça te prend un nombre de signatures, souvent le parti va te demander 500 ou 1000 signatures provenant de plusieurs comptés différents […]. Mais si des gens lui faisaient signe, s’il se rendait compte qu’il pourrait aller chercher ses signatures, car certains des organisateurs seraient avec lui et qu’il était capable de se monter une équipe. Ça mettrait tout un intérêt dans la course du PQ. » Pour conclure, Mario Dumont a dit que si certains pensent que Guy Nantel affirme ce genre de chose pour faire parler de lui, et bien, le dernier qui a fait ça, c’était Donald Trump!

C’est donc un dossier à suivre!