
Alors qu’il se confiait sur la peur constante que quelque chose n’arrive à son frère, sur son enfance atypique et le fait que son expérience de vie lui ait fait développer une grande sensibilité et de l’empathie, Hubert s’est exprimé avec sincérité sur les remords qu’il ressent face à certaines de ses réactions envers son frère, qu’il juge ne pas avoir toujours été les meilleures.
«(…) Il y a des trucs que je regrette beaucoup, beaucoup, beaucoup dans… ma façon d’intervenir avec mon frère, parce qu’il y a des fois, dans le… quand tu vois autant le désespoir chez quelqu’un (…) tu veux… le brasser (…) et moi, mon désespoir, des fois, se transformait en colère, et il y a des choses que je sais que je ne l’ai pas aidé (…) il y a des trucs que je lui ai dit, des fois, que… c’est comme si je l’ai condamné à rester là-dedans (…)», confie-t-il, en donnant l’exemple que deux jours après lui avoir acheté un téléphone, celui-ci pouvait déjà se retrouver dans un pawn shop.
«À un moment donné, je fais: *sti de cr*sse de trou de c*l, men, *sti, t’as-tu vu ce que tu fais à papa et maman (…) je me fâchais, et après ça, tu sais, une heure après, je lui donnais de l’argent et j’essayais de l’aider, mais il y a des affaires que j’ai dites que je le sais que ça n’a pas aidé. En même temps, mon frère, il était pogné là-dedans aussi (…)», poursuit-il.

L’animatrice lui a alors affirmé qu’il ne devait pas se taper sur la tête, car il est douloureux de voir les gens qu’on aime vivre de telles situations.
Un témoignage bouleversant où Hubert se livre avec courage, sincérité et une touchante vulnérabilité.