Idées suicidaires pour les intimidateurs et leurs victimes
Les enfants impliqués dans des cas d’intimidation, à la fois comme une victime et un agresseur, ont trois fois plus de chances d’avoir des pensées suicidaires au moment où ils atteindront 11 ans, selon une nouvelle étude de l’Université de Warwick.
Dans un article publié dans le dernier numéro du Journal of the American Academy of Child and Adolescent Psychiatry, les chercheurs ont constaté que ces enfants ont des risques très accrus de suicide ou d’automutilation.
Pour arriver à ces conclusions, l’équipe a examiné les données de 6043 enfants entre 4 et 10 ans et la prévalence des pensées suicidaires à 11-12 ans.
Les enfants qui intimident les autres, mais qui ne sont jamais devenus des victimes étaient également susceptibles d’avoir des pensées et des comportements suicidaires ou d’automutilation.
« Nos résultats suggèrent que le comportement lié au suicide est un grave problème pour les jeunes préadolescents : 4,8 % de cette population a rapporté des pensées suicidaires et 4,6 % a signalé un comportement suicidaire ou d’automutilation. Les praticiens de la santé devraient être conscients de cette relation entre l’intimidation et le suicide » a expliqué l’un des auteurs.