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Identifier les enfants à risque de développer l’épilepsie à la suite de convulsions

Des tests tels que la résonnance magnétique et les encéphalogrammes peuvent révéler des anormalités au niveau du cerveau, disent les chercheurs.

Selon une étude réalisée par l’autorité en santé américaine, National Institutes of Health, des imageries du cerveau effectuées quelques jours après qu’un enfant ait fait des convulsions fébriles prolongées peuvent révéler des lésions au niveau de l’hippocampe, une partie du lobe temporal en lien avec l’épilepsie.

3 à 4 % des enfants ont des convulsions fébriles lorsqu’ils font de la forte fièvre, et si cette condition est habituellement bénigne, les médecins croient qu’elle augmente le risque d’épilepsie.

30 à 40 % des enfants qui ont eu un ou des épisodes de convulsions fébriles durant 30 minutes ou plus développeront ainsi ce trouble neurologique plus tard.

Dans le cadre de l’étude, 191 enfants ont passé un test de résonnance magnétique quelques jours après des convulsions fébriles, prolongées ou non. Parmi ceux qui avaient fait des convulsions fébriles prolongées, 11,5 % présentaient des lésions à l’hippocampe, tandis qu’on pouvait observer des anormalités de cette structure cérébrale chez 11,5 % des enfants. Seulement 2,1 % des enfants qui avaient fait des convulsions simples avaient ces problèmes.

45,2 % des enfants ayant plutôt passé un encéphalogramme présentaient aussi des anormalités, et il y avait une corrélation entre les résultats des deux tests, ont noté les chercheurs, selon Medical News Today.

Les données ont été publiées dans la revue médicale Neurology.