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Infertilité : difficile pour l’orgueil?

« Accepter d’avoir besoin de demander de l’aide pour concevoir un enfant est difficile », confirme une nouvelle étude nordique.

Une nouvelle thèse de doctorat à l’École nordique de santé publique NHV, réalisée par la travailleuse sociale Helga Sól Ólafsdóttir, affirme également que devant un problème d’infertilité, « les hommes sont plus réticents que les femmes à demander de l’aide spécialisée et même, tout simplement, à accepter l’aide ».

C’est en suivant 22 couples, dès leur premier rendez-vous à une clinique de fertilité et de nouveau trois ans plus tard, que la spécialiste a pu confirmer que le monde du traitement de la reproduction assistée est compliqué sur les plans moral, affectif et physique, en plus d’être une source de confusion.

Toutefois, il est ressorti que la plupart des couples essaient de s’adapter, car le traitement de fécondation in vitro est leur seule possibilité de concevoir un enfant ensemble.

La chercheuse conseille tout de même au personnel de soins de santé qui viennent en aide aux personnes infertiles de les écouter davantage, car « les couples souhaitent être suivis de plus près ».

Elle rappelle que le processus de ces gens est souvent fortement affecté par des facteurs extérieurs, comme les négociations difficiles entre les amoureux, le fait que l’un soit plus prêt que l’autre, la stabilité de la situation sociale, la mise à disposition des diverses options pour procréer, les opinions et l’influence des parents, des amis et du personnel de la santé qui entourent le couple.

Sur les 22 couples qui ont participé à l’étude, 17 sont devenus parents au cours des trois années, et 21 enfants sont nés. Certains ont réussi sans aide, d’autres ont eu recours à la reproduction assistée, au don d’ovules ou à l’adoption.