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Jean-Marc Vallée finalise son prochain film

Jean-Marc Vallée est en montage pour The Dallas Buyers Club.

Le réalisateur Jean-Marc Vallée fait maintenant le montage de son nouveau film, The Dallas Buyers Club, qui mettra en vedette Matthew McConaughey.

Le film raconte l’histoire vraie de Ron Woodroof, un électricien texan qui a reçu un diagnostic du sida en 1986. Frustré par le peu d’options et incapable d’accepter son destin — on lui donnait six mois à vivre —, il a décidé de faire usage de médicaments alternatifs et a fondé une entreprise lucrative de contrebande de médicaments pour les malades.

Le tournage s’est déroulé à La Nouvelle-Orléans. « On l’a transformée en Dallas. Les traces de l’ouragan Katrina sont encore bien présentes. Si vous croyez que nos routes ici sont en mauvais état, vous n’avez rien vu. Là-bas, il faut vraiment faire attention, s’en est dangereux. La Nouvelle-Orléans, c’est à la fois très beau, les gens sont gentils, on baigne dans la musique, je tripais, mais la pauvreté nous frappe aussi au quotidien », mentionne le réalisateur à BUM Interactif Groupe.

The Dallas Buyers Club devrait prendre l’affiche cet automne.

Entretemps, Jean-Marc Vallée s’est accordé une petite pause dimanche dernier (17 mars), question de venir chanter pour l’hommage à Michel Côté aux Jutra. « Je voulais faire rire Michel. On m’avait dit qu’on était en concurrence avec La Voix à TVA, alors je me suis dit que j’allais chanter (rires). C’est un bon exercice d’humilité. »

Ayant dirigé Michel Côté dans Liste Noire et C.R.A.Z.Y., Jean-Marc Valleé n’a que de bons mots pour l’acteur. « On a développé une belle amitié. C’est un gars qui me touche énormément. Quand il raconte son départ du Saguenay à l’âge de 20 ans pour aller étudier à l’École nationale, il pleure et me fait pleurer. »

« C’est certain qu’on va retravailler ensemble. Je n’ai pas encore de projet concret, mais j’y travaille. Je me souviens, la première fois qu’on s’est rencontrés, c’était en 1993, il avait lu le scénario de Liste noire et avait dit, “Mais quel beau chien sale”. Ça lui fait plaisir de jouer les méchants, il aime ça », raconte Vallée.