Entre anecdotes personnelles et réflexions inédites, Jean-Thomas s’est ouvert avec sincérité sur sa façon de percevoir l’argent et les aspects matériels de la vie.
«Je ne suis vraiment pas à l’argent. C’est-à-dire que je sais que je suis conscient de la chance que j’ai de… Dans le sens que je viens d’une famille… aisée, je ne peux pas le nier. Mais c’est une famille qui n’hésitait pas à donner au suivant. Mon père donnait beaucoup à des œuvres de charité chaque année. Ma mère aussi, très très généreuse (…) pour moi… c’est important de garder un prolongement de ça (…) d’essayer de pouvoir redonner au suivant quand tu en as la chance. J’ai la chance de bien gagner ma vie depuis des années, mais je ne suis pas à l’argent. C’est-à-dire que… je ne veux pas faire tel montant par année, dans le sens que je m’habille en hoodie, j’ai une vieille voiture 2017. Pas parce que je suis (…) ce n’est pas que je n’ai pas les moyens, c’est que ça ne m’intéresse pas de flasher. Mais tu sais, je réalise quand même ma chance de… tu sais, j’ai un chalet dans un bel environnement, puis je sais que je suis chanceux d’avoir ça», lance Jean-Thomas sur sa relation avec l’argent.
Capture YouTube @Le Temps d’une Bouffe
Comment gère-t-il son argent?
Je ne suis pas quelqu’un de si riche que ça
Jean-Thomas a également révélé qu’il n’est pas matérialiste, sauf pour une raison en particulier.
«Pour moi, je dirais que le côté matérialiste que j’ai, c’est plus par rapport aux endroits où je vis, puisque je suis très casanier, puis je réalise que je suis chanceux. Mais par rapport au reste… donc, j’ai un rapport avec l’argent un peu détaché. J’ai des placements, mais je ne les suis jamais. Je regarde les relevés une fois par quatre mois. Parce que je me dis: Bien que de toute façon, que ça ait descendu ou monté, m’a le laisser là pareil (…) Who cares? Je ne veux pas le dire de façon… ce n’est pas dans le sens que j’en ai trop, je ne suis pas quelqu’un de si riche que ça, je veux quand même préciser. Je suis chanceux (…) Je suis confortable, mais je ne peux pas faire n’importe quoi non plus avec mes sous, mais je trouve ça important aussi de donner quand je peux. À Big Brother, j’avais donné tout mon prix à la fondation après avoir gagné, parce que je trouvais ça important d’aider d’autres personnes. Je ne dis pas ça pour me vanter, mais c’est juste pour contextualiser que quand je peux, j’essaie de donner (…)», poursuit Jean-Thomas, sur comment il gère ses sous et son côté matérialiste réservé aux endroits où il vit.
Capture YouTube @Le Temps d’une Bouffe
Jean-Thomas a conclu cette parenthèse avec une anecdote sur son père:
«(…) Je pense que c’est vraiment mes parents qui ont instauré cette valeur-là. T’sais, mon père, il donnait beaucoup à… dans des œuvres de charité, mais, tu sais, il avait une Toyota Corolla… vieille de 15 ans. Il s’habillait très modestement. Mais encore là, c’était… il se disait: Si je peux amasser des sous pour en donner, à la place d’économiser pour des affaires qui ne m’intéressent pas, comme un char qui va du point A au point B, bien je suis un peu de même aussi (…) Je ne veux pas un décorum de… il faudrait que j’aie ça pour représenter ce que je vaux. Je m’en fous de ces affaires-là, complètement.»
Capture YouTube @Le Temps d’une Bouffe
Jean-Thomas Jobin ne se distingue pas seulement par son humour décalé et son univers singulier, mais aussi par sa générosité sincère lorsqu’il s’agit d’argent et de partage.
Derrière son personnage farfelu se cache un homme profondément humain, attentif aux autres et conscient de la valeur du don sous toutes ses formes, qu’il s’agisse de temps, d’énergie ou de ressources. Sa manière de redonner, souvent discrète, mais toujours empreinte d’authenticité, reflète une philosophie de vie fondée sur la bienveillance et la solidarité.
Croyez-vous que les célébrités devraient davantage donner de leurs sous aux bonnes œuvres, tout comme le fait Jean-Thomas?