Jeanick Fournier révèle ce qui lui apporte «beaucoup plus de sous»

Crédit: Serge Cloutier

Je dors sur mes deux oreilles, maintenant…

Révélée au grand public en 2022, la Saguenéenne Jeanick Fournier a brillé au populaire concours Canada’s Got Talent, récoltant le fameux golden buzzer avant de triompher en finale et de repartir avec un gros montant de 150 000$.

Mais depuis, où en est Jeanick Fournier, et quel impact ce grand prix de 150 000 $ a-t-il eu sur sa situation?

C’est dans un épisode de l’émission Sauve qui peut!, animée par le spécialiste des finances, Pierre-Yves McSween, que la chanteuse s’est confiée sur différents aspects de sa vie financière.

Les contrats les plus payants?

Pour commencer, Pierre-Yves McSween lui a demandé quel type de contrats était le plus avantageux financièrement pour elle: les festivals estivaux ou les spectacles en salle pendant les saisons froides.

«Financièrement, je dirais les festivals d’été, les corporatifs: c’est des événements qui nous apportent beaucoup plus de sous», affirme-t-elle, avant que l’animateur enchaîne en lui demandant si elle gère tout elle-même pour réduire les coûts ou si, au contraire, elle s’appuie sur une équipe.

Elle a répondu qu’elle avait réellement besoin d’une équipe, tout en se disant chanceuse de pouvoir compter sur des gérants amicaux qui ne lui prélèvent pas un pourcentage chaque mois.

Imposable… ou net dans ses poches?

Cependant, le prix de 150 000$ était-il soumis à l’impôt?

La réponse est simple: non.

«Puis, tu sais, le plus drôle, c’est que quand on est sortis de là-bas, je m’en venais sur la route, puis j’ai regardé mon amoureux, puis je l’ai comme réalisé deux jours après (…) j’ai dit: Euh… hey, sais-tu quoi? Je pense que je viens de gagner 150 000$, tu sais», témoigne-t-elle, précisant au passage qu’elle n’avait pas participé au concours pour le grand prix, une réponse qui survenait à une autre question de l’animateur.

Un accompagnement financier après la victoire?

Pierre-Yves s’est ensuite attardé au volet gestion du montant, lui demandant si, après avoir reçu ce grand prix, on lui avait proposé de rencontrer un conseiller financier.

«Non, ç’a pris trois mois avant que le chèque arrive (…) j’avais quand même hâte que ça arrive (…) j’ai perdu de l’intérêt. Non mais j’ai une personne vraiment autour de moi, mon gérant Régis, qui me disait: Fais attention, tu sais, ça se brûle vite de l’argent. Il ne faut pas oublier que je viens quand même d’un milieu très modeste, puis sur le coup ce fut la joie. Je me suis bien amusée, j’en ai profité», explique-t-elle, avant que McSween ne lui demande si elle s’était amusée raisonnablement ou sur une lancée.

Elle a alors confié s’être permis «deux, trois petites folies», comme prendre l’avion pour aller voir un concert de Coldplay, rien de vraiment extravagant, précise-t-elle. Elle rappelle d’ailleurs qu’elle partait de loin: elle vivait dans un 4 ½ en coopérative, avant de finalement louer une maison.

Après avoir empoché ce montant, a-t-elle quitté son emploi sur-le-champ?

«Oui, je dirais que tout de suite après que les gens ont visionné le fameux golden buzzer, j’ai été hyper occupée: dès que ç’a passé à la télévision, j’ai dû quitter la maison à Chicoutimi, puis m’en venir presque un mois ici, dans le coin de Montréal (…)», raconte-t-elle.

L’animateur lui demande alors comment elle a vécu ça au début: est-ce qu’on est conscient, dès le départ, que cette nouvelle réalité risque d’être temporaire?

«Je dirais que oui, mais je dirais que la première année et demie, ç’a été tellement vite: j’ai été projetée, puis je me suis laissé porter (…) Ensuite de ça, ça s’est plus déposé, mais je me disais: Est ce que je vais rester dans le coeur des gens? Est-ce que je vais rester là? Est-ce que je vais être juste l’instantané du moment (…) Mais là, après trois ans, je suis heureuse de voir que je suis restée dans le coeur des gens (…) Oui, il y a la voix, mais il y a la personnalité, il y a l’histoire qui vient chercher les gens (…)», affirme l’artiste.

Après avoir connu la réalité qu’elle vivait avant ce grand virage, est-ce que ça nous pousse à rester prudents dans la gestion de nos finances pour l’avenir?

«Oui, oui, vraiment, puis de dire de profiter de ça. Mais puis tu sais, la chose que j’étais le plus fière, c’est que quand j’ai gagné (…) mon montant, j’ai investi dans ma production (…) mais j’ai mis des sous de côté, et ça je suis contente. À chaque jour, je suis sur mon application, je vais voir (…) ça fructue, mais ça, je suis fière. Ça, je dors sur mes deux oreilles, maintenant (…) j’ai cette sécurité là qui est là (…)», conclut-elle.

Visiblement, Jeanick ne perd rien de la bonté et de l’authenticité qui la rendent si attachante, et nous espérons que ce sentiment de sécurité l’accompagnera encore longtemps.

Et vous, qu’est-ce que vous feriez avec un montant pareil?