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Dans les coulisses

Jeux olympiques : P.K. Subban s’est fait dire qu’il n’avait pas le droit de célébrer

Quand on pense à P.K. Subban en tant que joueur de hockey, on pense à un gars qui était assez flamboyant. C’est notamment ce qui a fait sa popularité à Montréal… mais aussi ce qui a déplu à certains membres du personnel hockey du club.

Rappelons que Michel Therrien avait interdit son fameux « triple low five » avec Carey Price. On ne sentait pas nécessairement que Therrien aimait l’intense personnalité de son joueur.

Mais clairement, il semble qu’il n’y a pas qu’à Montréal où sa personnalité a froissé certaines personnes.

Comment je le sais? Parce que Subban l’a admis lui-même.

En effet, dans le cadre de la série Black Life : Untold Stories pour CBC, Subban a expliqué qu’en 2014, alors que le processus pour former l’équipe canadienne aux Jeux olympiques était en branle, il s’est carrément fait dire que s’il voulait représenter son pays, il « n’aurait pas le droit de célébrer ».

Rien de moins.

Subban explique qu’à l’époque, on lui avait dit que « ce n’est pas comme ça que les Canadiens doivent se comporter » . Et forcément, ça a frustré Subban, qui est né et qui a grandi au Canada.

Parce que dans les faits, ça sous-tend que Subban « n’agit pas en vrai Canadien », et je le comprends d’avoir été insulté.

Rappelons qu’à l’époque, Subban venait de remporter le trophée Norris, ce qui faisait théoriquement de lui le meilleur défenseur de la LNH, la meilleure ligue au monde. On peut débattre sur le fait qu’il était réellement le candidat le plus méritant, mais il n’en demeure pas moins qu’il était l’un des meilleurs du circuit à l’époque.

Mais malgré tout, on sent qu’il n’a pas vraiment été respecté et qu’il a été brimé pour le simple fait d’avoir une personnalité.

Le hockey est vraiment, vraiment en retard sur les autres grands sports pour ce qui est de laisser les athlètes s’exprimer, et ça, c’en est un autre exemple.

Prolongation

La bonne nouvelle, c’est que maintenant, dans les médias, Subban peut laisser parler sa personnalité librement, et le résultat est divertissant.

Au final, tout le monde en ressort gagnant… mais pas aux yeux de l’équipe canadienne, visiblement.