Jocelyne Cazin: «Je ne veux pas me comparer à Julie»

Crédit: Capture YouTube @Marie-Claude Barrette/Julie Drolet/Capture Radio-Canada Info

Jocelyne Cazin, dont le parcours est riche tant sur le plan professionnel que personnel, était récemment de passage au balado Ouvre ton jeu, animé par Marie-Claude Barrette, où elle s’est confiée sur sa vie.

Comme le veut le principe du balado, la journaliste de métier a dû répondre à des questions qui l’ont amenée à s’ouvrir en profondeur, avec authenticité et vulnérabilité.

C’est en répondant à une question lui demandant à quel moment de sa vie elle avait dû faire preuve de courage que Jocelyne a abordé le sujet du cancer de Julie Drolet.

«Parlant de courage (…) tu connais Julie Drolet, qui vient de se sortir de la chimiothérapie, qui a eu un grave cancer, pour moi, ça, c’est le vrai courage. Tu sais, écoute, c’est grave ce qu’elle a vécu, et tu sais, c’est une fille quand même jeune (…) une femme brillante. Moi, c’est une de mes meilleures au niveau de la lecture de nouvelles. Bref, si on veut parler de courage, je trouve que cette femme-là, Julie Drolet, c’est vraiment une femme courageuse, parce qu’elle a passé au travers de son cancer, et de façon extrêmement constructive, parce qu’elle a décidé, avec les capacités qu’elle avait (…) elle a fait des revues de presse sur son Facebook (…) Elle aussi, c’est une battante, c’est une battante qui a décidé de se dire: Ce n’est pas vrai que la maladie va prendre le dessus sur moi, et la preuve en est: elle est encore là aujourd’hui (…)», explique Jocelyne Cazin, avec une admiration manifeste dans la voix.

Capture YouTube @Marie-Claude Barrette

«Donc tu ne veux pas te comparer à Julie», renchérit Marie-Claude Barrette.

«Je ne veux pas me comparer à Julie (…)», lance-t-elle, même si elle se reconnaît elle aussi comme une femme courageuse pour avoir surmonté plusieurs épreuves dans sa vie, telles que l’intimidation, l’alcoolisme, et le fait d’avoir mené une carrière professionnelle malgré le sexisme.

Le courage ne se mesure peut-être pas, mais il se reconnaît. Jocelyne Cazin, femme forte, souligne celui d’une autre, avec justesse et admiration.