Hier soir (16 septembre), Joël Legendre réalisait un rêve d’enfance en animant le gala des Prix Gémeaux pour la toute première fois, Véronique Cloutier lui ayant laissé la place cette année.
Joël s’était même entouré de son fils Lambert pour le numéro d’ouverture et avait aussi demandé à ses parents, Micheline Déry et Laurent Legendre, de participer au gala également.
« La semaine passée, j’étais très stressé. Cette semaine, quand nous sommes entrés dans la salle, mon premier choc a été le télésouffleur, que je ne suis pas capable de lire parce que je vieillis (rires). Faire un premier gala à 46 ans, ça a des désavantages, alors j’avais jusqu’à aujourd’hui pour apprendre toutes mes présentations par cœur. Je n’ai pas beaucoup dormi, mais en entrant, j’étais confiant. J’ai eu de beaux commentaires de tous aussi », confiait Joël à BUM Interactif Groupe après le gala.
« Mon père est toujours très impressionné, car il vit aux États-Unis depuis 25 ans. Il n’est donc pas vraiment familier avec ma carrière et la télé québécoise. Ça le touche toujours quand il me voit. Quand on se promène sur la rue, son gros fun, c’est de marcher derrière moi et d’entendre les gens dire “C’est Joël Legendre” quand je passe. Ma mère vit ici, alors elle est habituée. »
Pour Joël, un des meilleurs moments de la soirée était le numéro avec Brigitte Boisjoli. « On n’a jamais pu le répéter comme ça, car ça coûtait trop cher de feuilles, alors de le voir ce soir comme ça, j’ai trouvé ça beau. J’ai aimé l’auteure Ingrid St-Pierre, Daniel Savoie sur Internet. J’aime donner la chance à des gens moins connus de prendre leur place. Les cinq comédiennes qui sont venues rendre hommage aux cinq autres, ça fait Oscars, tu vois ça aux Oscars habituellement. Ce que je retiens du gala, c’est que tous les artistes ont eu du plaisir à le faire, de voir que c’est encore une excitation de faire partie de la famille de la télévision. »