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La consommation de somnifères augmente le risque d’Alzheimer

Une étude confirme que la consommation chronique d’anxiolytiques et de somnifères augmente le risque d’entrer dans la maladie d’Alzheimer.

Des recherches réalisées par le Département d’épidémiologie de l’Université de Bordeaux, en France, et dévoilées ce mois-ci dans la revue Sciences et Avenir, démontrent qu’il y a bien une association entre la consommation au long cours de tranquillisants et somnifères et la maladie d’Alzheimer.

Le professeur Bernard Bégaud, pharmaco-épidémiologiste à l’Université de Bordeaux, explique : « Pour les anxiolytiques, la durée du traitement excède souvent les douze semaines. Or, c’est la chronicité de la consommation de ces psychotropes qui est mise en cause dans cette étude. »

Avant que la maladie d’Alzheimer ne soit diagnostiquée, les patients présentent souvent des troubles du sommeil, de l’anxiété, voire de la dépression. Les médecins leurs prescrivent donc régulièrement des d’anxiolytiques et des somnifères.

En comparant les consommateurs et non-consommateurs de benzodiazépines, les chercheurs bordelais ont alors mis en évidence le lien entre la prise chronique (pour une période allant de deux ans à plus de dix ans) de ces psychotropes et le risque d’Alzheimer. La majoration du risque fait un bond de 20 à 50 %.