La dyslexie n’a rien avoir avec le QI
Réalisées par le Massachusetts Institute of Technology (MIT), ces recherches tendent à démontrer que les problèmes de lecture dont souffrent souvent les enfants dyslexiques n’affectent pas leur QI.
L’étude, qui sera publiée dans la prochaine édition de Psychological Science, suggère qu’il n’y a pas de lien entre les problèmes de lecture et les habiletés cognitives. Ces résultats pourraient influer sur la façon dont les éducateurs aident les enfants ayant de la difficulté à lire.
La recherche du MIT s’est attardée au cas de 131 enfants âgés de 7 à 17 ans. Selon un test de lecture et des mesures de QI, les enfants ont été divisés en trois groupes. Utilisant des tests d’imagerie par résonance magnétique, les chercheurs ont observé six régions importantes du cerveau utilisées pour l’écriture et les sons.
Les résultats ont indiqué que les mauvais lecteurs, dans tous les groupes, ont significativement moins d’activité cérébrale dans la région du cerveau utilisée pour la lecture. Cependant, les résultats n’ont indiqué aucune différence à l’égard du QI des jeunes sujets.