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Dans les coulisses

La fois où Peter Forbserg a supplié Bob Hartley de le faire jouer avec une rupture de la rate

C’est courant depuis déjà plusieurs années. Les joueurs de hockey sont, comment dire… Surhumains, des fois.

Quand les séries se terminent, on entend toutes sortes d’histoires concernant les blessures que les gars ont dû traîner lors de la saison et des playoffs et généralement, ça donne froid dans le dos.

Même s’ils sont assez amochés, les gars s’entêtent à jouer et à sacrifier leur corps dans le but ultime de gagner la Coupe Stanley… Et c’est pourquoi on dit souvent qu’ils sont des athlètes « toughs ».

Cette histoire de Peter Forsberg est loin d’être différente. En 2001, le Suédois jouait au Colorado et l’Avalanche était en plein coeur des séries éliminatoires. L’équipe était dirigée par Bib Hartley.

Lors du septième match de la deuxième ronde, Forsberg s’est blessé très sérieusement (rupture de la rate) et a dû se diriger vers l’urgence puisqu’il avait perdu énormément de sang.

Les médecins lui ont dit qu’heureusement, la blessure n’était pas dangereuse pour sa vie et qu’il pourra continuer de vivre normalement par la suite. On lui a aussi affirmé que ses séries étaient officiellement terminées et qu’il pourrait manquer jusqu’à cinq mois d’activités.

Mais là…

Même sans lui, l’Avalanche a été en mesure d’obtenir son billet pour la finale de la Coupe Stanley et c’est là, à l’aube du septième match de la finale, que Forsberg est entré dans le bureau de Bob Hartley pour lui affirmer qu’il se sentait prêt à jouer.

Je lui ai dit que ça n’avait aucun sens. Même si on avait besoin de lui, la réponse était non. Il m’a dit qu’il voulait parler à Pierre Lacroix (DG), Pierre est descendu dans mon bureau… Et la réponse était encore non. Il était vraiment fâché. – Bob Hartley

C’est fou, pour vrai.

Forsberg a tellement perdu de sang en se rendant à l’hôpital que sa vie aurait certainement pu être en danger. Et lui, quelques semaines plus tard…

Il s’obstine avec son coach et avec son DG parce qu’il aimerait jouer le septième match de la finale de la Coupe Stanley.

Pensez-vous qu’il était passionné, Peter Forsberg?… 

Sérieusement, ça démontre seulement à quel point les gars aiment ça. Ils prennent leur travail au sérieux et sont prêts à tout pour vivre le rêve ultime de tous les petits gars, ce rêve étant d’avoir la chance de soulever le trophée de la Coupe Stanley.

Ils ont tout mon respect, honnêtement. Et quand j’entends des histoires comme celles-ci, on dirait que mon respect envers les joueurs de la LNH ne fait que grandir.

En rafale

– Malade!

– Ça ressemble plus à un rêve qu’à autre chose.

– J’ai hâte de le voir aller en 2023-2024.

– Un petit retour dans l’histoire.