La garderie peut nuire au développement

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C’est ce que rapportent à la Royal Economic Society les économistes Michael Kottelenberg et Steven Lehrer de l’Université Queen en Ontario, qui ont examiné la mise en place de services de garde subventionnés au Québec. Un article à ce sujet est d’ailleurs paru dans le journal The Telegraph le 28 mars.

Les chercheurs se sont aperçus que les enfants envoyés à un jeune âge dans des milieux de garde subventionnés par l’État obtenaient des résultats plus faibles aux examens que ceux qui étaient demeurés à la maison en âge préscolaire.

Les résultats moindres touchaient davantage les garçons que les filles. Parmi tous les enfants envoyés en service de garde, les garçons faisaient beaucoup plus preuve de signes d’agressivité et d’hyperactivité également.

Pour les auteurs de l’étude, « les services de garde ont un effet important et négatif sur le développement social et moteur, sur le comportement et sur la santé des petits ».

Cependant, il a été noté par les chercheurs que les enfants issus de familles très défavorisées avaient connu des avantages à fréquenter les garderies, mais la plupart des Québécois obtenaient des résultats « vraiment pires », en comparaison avec leurs pairs des autres provinces du Canada.

La quantité réduite de temps que les enfants passent avec leur mère ou leur père à lire ou jouer serait le facteur principal en cause de ces moins bons résultats.