La lutte contre la malaria pourrait être plus ardue que prévu
Le magazine Science nous apprend que la lutte contre la malaria (ou paludisme) s’annonce peut-être plus difficile qu’on le croyait.
La raison en est la découverte d’un tout nouveau moustique au Burkina Faso. Ce moustique, qui a échappé aux scientifiques jusqu’à aujourd’hui, est à haut risque de transmission de la maladie.
Cette espèce a été découverte par hasard par des chercheurs de l’Institut Pasteur à Paris. S’il ne faisait l’objet d’aucun recensement jusqu’à présent, c’est que ce moustique est plus difficile à contrôler, car il préfère vivre à l’extérieur.
« Pour des raisons de facilité, presque tous les moustiques capturés pour la recherche le sont dans les habitations. Ce sont ces moustiques qui, jusqu’à présent, transmettaient le plus souvent la malaria. La responsabilité de ce nouveau moustique dans la transmission de la malaria reste à établir par d’autres recherches », explique le Dr Ken Vernick.
En ce moment, les chercheurs tentent de mieux comprendre cette nouvelle espèce afin de pouvoir éventuellement mieux la contrôler également.