La morale, une affaire d’âge

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Notre réponse à des situations faisant appel à notre morale changerait au cours de la vie en raison de modifications dans nos circuits cérébraux.

C’est la conclusion à laquelle sont arrivés des chercheurs de l’Université de Chicago. Leurs résultats sont parus dans Cerebral Cortex.
 
L’expérience a porté sur 127 personnes âgées de 4 à 36 ans. Les outils d’évaluation consistaient en des imageries du cerveau et des mesures optiques ainsi que comportementales.
 
On a remarqué que les réactions à différentes situations correspondaient aux stades de développement du cerveau, c’est-à-dire au fur et à mesure qu’il pouvait faire des jugements de raison.
 
La réponse émotionnelle d’un enfant serait donc plus forte que celle d’un adulte, parce qu’elle précède le jugement.

Adulte comme enfant est donc capable de distinguer un dommage accidentel d’un autre qui serait intentionnel. Toutefois, un enfant aurait plus tendance à penser que quelqu’un devrait subir une punition dans l’un ou l’autre cas, si un objet est endommagé.