Une recherche menée auprès de vétérans américains démontre que fumer une cigarette est loin d’apaiser les personnes souffrant du syndrome de stress post-traumatique. Au contraire, il semble que la nicotine affecte des zones du cerveau liées à l’humeur et à l’anxiété, ce qui a pour conséquence d’empirer ce trouble psychologique.
« Tous les médecins ont peur quand leurs patients arrêtent de fumer, car ils craignent que leur situation empire. Or, il n’y a aucune preuve scientifique pour appuyer cette théorie », a souligné la Dre Jean Beckham de l’Université Duke en Caroline du Nord.
Environ 8 millions d’Américains souffrent du syndrome de stress post-traumatique qui se caractérise par une anxiété paralysante, de l’irritabilité et de l’insomnie.