Nous savions déjà que la pollution affectait les personnes ayant une santé fragile, mais des chercheurs australiens affirment maintenant que cela cause aussi du tort aux personnes en bonne santé.
Même si cela est relativement rare, il existe des risques d’arrêt cardiaque ou même de mort subite pour les personnes en bonne santé exposées à la pollution urbaine, rapporte le journal Epidemiology.
Les possibilités demeurent même élevées 48 heures après la hausse des concentrations des particules fines dans l’air, comme lors des journées de smog.
L’équipe du Dr Martin Dennkamp, de l’Université Monash, a étudié les dossiers de 8 400 personnes décédées de problèmes cardiaques entre 2003 et 2006 à Melbourne.
Toutefois, on ne peut affirmer que la pollution est la cause des arrêts cardiaques, car les chercheurs n’ont pas eu accès à des données sur les habitudes de vie des personnes qui sont mortes, comme leur niveau de tabagisme, de consommation d’alcool, d’activité physique d’obésité.