Selon le Dr Andrea Baccarelli de l’Université de Milan, la pollution atmosphérique, aussi minime soit-elle, a pour conséquence de modifier le bagage génétique d’un individu et de le rendre plus à risque de souffrir de diverses maladies, dont le cancer.
Pour arriver à ces conclusions, le Dr Baccarelli a comparé des échantillons d’ADN de travailleurs en bonne santé, mais exposés à des taux élevés de monoxyde de carbone. Après seulement trois jours à respirer l’air pollué, le chercheur croit que quatre gènes associés à des tumeurs ont été modifiés.
« Les facteurs environnementaux agissent assez rapidement pour reprogrammer les gènes, ce qui peut augmenter le risque de maladies », a fait savoir le scientifique qui croit que ces dommages ne sont toutefois pas permanents.