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La pollution serait aussi un facteur de risque pour l’obésité

La pollution jouerait aussi un rôle dans le fléau de l’obésité.

Une mauvaise alimentation et un mode de vie sédentaire ne peuvent expliquer à eux seuls la croissance de l’obésité dans les dernières années.
 
L’Organisation mondiale de la santé estime que d’ici 2015, 700 millions de personnes seront obèses, ce qui représente une augmentation de 75 % en dix ans. Le nombre de maladies métaboliques est à la hausse.
 
Le Réseau Environnement Santé (RES) affirme que la pollution chimique est aussi un facteur de plus qui devrait être pris en compte dans l’obésité. Surtout la pollution provenant des substances de type perturbateur endocrinien.
 
« Le tissu adipeux est un organe sous contrôle hormonal, assimilable à une véritable glande endocrine par les nombreux médiateurs actifs qu’il sécrète, et il est donc susceptible d’être aussi la cible des perturbateurs endocriniens », explique le directeur de recherche Gilles Nalbone.
 
« Agir contre les perturbateurs endocriniens est une piste de prévention de l’obésité et du diabète à explorer d’urgence », ajoute le RES.