La poutine à la conquête de l’Amérique
Certains Québécois installés aux États-Unis, qui œuvrent dans le domaine de la restauration, ont décidé d’ajouter à leur menu le plat national de la Belle Province s’il en est un, la fameuse poutine.
C’est le cas notamment de Thierry Pépin, un acteur et mannequin qui a ouvert l’an dernier le restaurant T-Poutine dans le Lower East Side de la ville de New York, près des bars et des clubs. Celui-ci offre une douzaine de poutines différentes.
Pépin a beaucoup de Québécois installés à New York parmi sa clientèle et croit qu’il peut très bien ouvrir quelques T-Poutine de plus dans la Grosse Pomme. Aussi, des New-Yorkais ayant étudié à l’Université McGill de Montréal sont contents de retrouver ce plat à leur retour au pays.
« Il y a beaucoup d’endroits à New York que je crois je pourrais ouvrir. J’aimerais en ouvrir quelques-uns encore, dans Brooklyn et autour. Un endroit comme Las Vegas marcherait aussi très bien ou n’importe où dans le Sud. Les gens aiment le fromage. Et c’est quelque chose de nouveau. »
En Floride, François Grenier et sa famille opèrent depuis une dizaine d’années le Dairy Belle à Dania Beach et offrent la poutine au menu pour les nombreux natifs du Québec qui y passent l’hiver. « Durant la saison, avec tous les Canadiens qui se retrouvent ici, nous passons environ 200 livres de fromage chaque semaine. »
De plus en plus, les Québécois voyageant aux États-Unis auront donc la chance de croiser un petit goût du Québec qu’ils connaissent bien et qui est si réconfortant.