Une étude canadienne, effectuée sur 108 personnes et parue dans le PLoS One, affirme qu’il est plus dangereux pour les personnes provenant de l’Asie du Sud-est de prendre du poids que pour les Blancs.
La différence se situe surtout dans l’espace disponible pour emmagasiner la graisse. Ainsi, il a été démontré que les Asiatiques ont moins de place sous la peau.
« Leur excès de graisse se retrouve en conséquence dans des réceptacles non prévus à cet effet dans l’abdomen et dans le foie, dont le fonctionnement risque d’en être affecté », explique l’auteure principale de la recherche, Sonia Anand.
La graisse qui se fixe aux organes cause de hauts niveaux de glucose et lipides, ce qui augmente considérablement les risques de maladies cardiovasculaires.
Selon les résultats des travaux, « des personnes originaires d’Asie du Sud-est qui sont jeunes et apparemment en bonne santé présentent plus de troubles métaboliques que les Blancs, dont le métabolisme a tendance à changer lorsqu’ils atteignent un certain niveau d’obésité ou un certain âge. »