La somnolence au volant est sournoise
Une équipe du magazine Argus a voulu vérifier si les recommandations de la route étaient suffisantes.
Ainsi, un automobiliste de l’équipe de rédaction a fait le test en Europe. Il a conduit de Nice à Paris, ce qui représente 930 kilomètres. Il a fait des pauses toutes les deux heures, respecté les limites de vitesse et pris un déjeuner léger.
Il était branché à 15 électrodes qui mesuraient ses moindres faits et gestes et ses différents états. Malgré tout, il a somnolé pendant 11 minutes et le plus effrayant est qu’il ne s’en est jamais aperçu. Cela veut dire qu’il a conduit en tout 24 kilomètres à 130 km/h dans un état de somnolence.
Le conducteur dit avoir ressenti trois grands coups de fatigue. Pourtant, ils n’étaient aucunement reliés à ses états de somnolence qui ont été enregistrés. Au total, les électrodes ont relevé huit états de somnolence variant de 30 secondes à 2 minutes et demie.
La somnolence compte parmi les premières causes d’accidents sur les autoroutes avec la conduite en état d’ébriété et la vitesse.