La ventilation continue ne semble pas nuire aux grands prématurés

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L’étude a été menée auprès de 1316 nouveau-nés « grands prématurés », c’est-à-dire nés entre 24 et 28 semaines de gestation. Ceux-ci ont reçu soit une VPPC, qui permet de toujours garder leurs voies respiratoires ouvertes, dès leur naissance, soit des surfactants.

Le taux de décès avant 18 à 22 mois ainsi que les déficiences neurologiques et reliées au développement à ce stade étaient similaires entre les deux groupes, c’est-à-dire 27,9 % pour le VPPC et 29,9 % pour les surfactants.

Parmi les bébés du groupe de VPPC, certains ont reçu un taux de saturation d’oxygène élevé, tandis que le taux de saturation d’oxygène était plus bas pour les autres. Il n’y avait pas de différence significative entre ces deux sous-groupes, à l’exception de la mortalité, qui était légèrement plus fréquente pour les nouveau-nés du deuxième sous-groupe (22,1 % pour ceux dont la saturation de l’oxygène était basse, contre 18,2 % pour les autres).

« La VPPC peut constituer une alternative aux surfactants, même chez les prématurés aussi jeunes que 24 semaines. Une saturation de l’oxygène plus basse ne peut toutefois pas être recommandée pour les grands prématurés », ont conclu les auteurs de l’étude, selon MedPageToday.

Les résultats ont été publiés dans le New England Journal of Medicine.