C’est aujourd’hui même que le conseil municipal de Calgary débattra des probabilités d’offrir un nouveau toit à son équipe de hockey professionnel, les Flames. Ce dossier avance et les gens se sont ralliés derrière cette cause, comme c’est le cas entre le propriétaire de la concession ainsi que la ville de Calgary, qui se sont entendues sur le partage des dépenses (50/50) pour un nouvel amphithéâtre. On parle ici d’une valeur totale de 550 millions de dollars, donc 225 millions $ pour chacun des clans impliqués. Le maire de la ville, Naheed Nenshi, a d’ailleurs fait part de ses intentions face à ce dossier épineux : il votera en faveur d’une telle entente.
Bref, si la poignée de main passe d’officieuse à officielle, la construction devrait s’amorcer dès 2021. Ce qui est positif, n’est-ce pas? Oui… mais non. Une petite portion de ce dossier vient me chicoter un brin. Hier soir, avant de rejoindre Morphée, un collègue m’a envoyé ceci :
Donc, si nous traduisons cette nouvelle « désastreuse », ça donne ceci : Après avoir accordé 275 millions de dollars en financement pour un nouvel amphithéâtre, la ville de Calgary a coupé 60 millions dans les services publics. Les coupures se font dans les services d’autobus, de train, chez les pompiers et les maisons abordables.
Les deux situations ne sont peut-être pas reliées, mais disons que le timing des deux positions n’aurait pas pu être pire. Une concordance dans un tel scénario, ça ne passe pas bien dans les gorges des individus concernés puisque le tout semble relié directement. Comment un employé peut-il penser le contraire : « Ah, non, ce n’est qu’une pure coïncidence! »
Les personnes impliquées dans ces coupures de 60 millions de dollars en veulent fort probablement à la ville, mais aussi, à la franchise des Flames de Calgary. Dépenseront-ils de l’argent pour se rendre à l’arena afin de contempler cette équipe, qui pour eux, est fort probablement coupable du couperet de 60 millions de dollars.
En rafale
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