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Dans les coulisses

Lane Hutson est taillé à la perfection pour la prochaine révolution du hockey

Dans un sondage effectué il y a 10 jours sur son compte Twitter, le journaliste Mathias Brunet a placé les partisans devant une question hypothétique très intéressante : « Si vous pouviez garder qu’un seul espoir parmi Sean Farrell, Lane Hutson, Owen Beck et Filip Mesar, lequel ce serait? »

Sans grand étonnement pour moi, c’est le diminutif défenseur américain, Lane Hutson, qui a ravi la palme avec une marge assez confortable merci.

Personnellement, j’adore cette sélection de la part des Canadiens de Montréal.

Comme le mentionnait Chris Boucher, directeur du département d’analyse des statistiques avancées chez le Tricolore, dans la vidéo des coulisses du dernier repêchage de la LNH publiée par l’organisation, le fait de sélectionner Juraj Slafkovsky au premier rang au total lors du dernier repêchage a permis d’élargir les horizons de l’équipe. Après Slaf, le critère du gabarit devenait secondaire et il était possible, à partir de ce moment-là, de se faire en sorte que le talent brut devienne le premier critère de sélection.

Hutson, c’est exactement ça!

Il est frêle comme un rack à chips, mais il a un talent complètement hallucinant sur la glace. Mais ça, vous le savez déjà…

Ce qui m’amène à vous parler de Lane Hutson aujourd’hui, c’est parce qu’il est peut-être la pièce maitresse du Canadien pour aborder la prochaine révolution dans le monde du hockey : le « positionless hockey ». Selon Steve Yzerman, directeur général des Red Wings de Detroit, le hockey est en train de changer vers un sport où les positions ne seront plus aussi rigides, surtout en zone offensive.

On ne parle pas ici de ne plus avoir de rôle et de se balader n’importe où sur la glace, mais bien d’effectuer des permutations constantes sur la glace pour se créer de l’espace et de nouvelles options de jeux. On le voit déjà sur les avantages numériques, mais ça devrait s’accentuer aux autres phases de jeux dans le futur.

Dans son texte du jour sur The Athletic, Marc Antoine Godin explique très bien pourquoi Hutson est taillé à la perfection pour cela en nous présentant les propos de son entraîneur, Jay Pandolfo, avec l’Université de Boston. Aussi étonnant que cela puisse avoir l’air, Lane Hutson se retrouve parfois même aussi loin que derrière le filet adversaire pour créer des opportunités en offensive et ce n’est absolument pas un problème dans ce nouveau style de jeu.

« On le voit beaucoup plus dans la LNH avec les Makar, les Josi, mais Lane est dans ce moule-là, où il dirige l’attaque depuis l’arrière. […] Son QI hockey est hors norme, donc c’est un plaisir de l’observer et de le coacher. » – Jay Pandolfo

On y apprend aussi qu’Adam Nicholas, le directeur du développement hockey du CH, est en contact régulièrement avec Hutson pour l’aider à s’améliorer. Il l’encourage d’ailleurs à combler les espaces offensifs. Autrement dit, quand il y a un trou ou une opportunité, de ne pas hésiter à la saisir s’il considère qu’elle ne causera pas un problème en défensive par la suite.

Si vous êtes des fans de Lane Hutson comme moi, je ne peux que vous conseiller d’aller lire ce papier de Marc Antoine Godin!

En rafale

– Moi aussi.

– J’adore!

– Les 800 buts d’Ovechkin contre les 31 clubs de la ligue.

– Les autres ligues devraient s’inspirer d’eux.