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L’anorexie et la boulimie sont aussi des problèmes d’ordre génétique

Les troubles alimentaires ne sont pas seulement issus du culte de la minceur.

Les troubles comme l’anorexie et la boulimie peuvent aussi être influencés par la génétique et le stress.
 
C’est ce qui ressort de l’étude de l’Institut Douglas qui a été présentée récemment lors du Symposium sur l’impact du sexe et du genre sur la santé mentale.
 
« Les troubles de l’alimentation ne peuvent être compris qu’en considérant l’interaction étroite entre la susceptibilité biologique d’un individu et les stress provenant de son milieu de vie », mentionne le directeur du Programme des troubles de l’alimentation à l’Institut Douglas, Howard Steiger.
 
Plusieurs causes, autres que le culte de la minceur, peuvent expliquer ces problèmes, notamment des facteurs biologiques. On a découvert que le neurotransmetteur qui régule l’humeur, la sérotonine, l’anxiété et l’appétit jouent un rôle clé dans ces troubles. C’est en fait une variante du gène qui cause le problème.  Aussi, plus on est exposé à l’œstrogène et plus les chances qu’on soit anorexique ou boulimique sont grandes.
 
L’hérédité, les antécédents familiaux en dépression ou anxiété et des traits de caractère comme l’impulsivité sont également liés à ces troubles alimentaires.
 
Mentionnons que les traumatismes, les sévices et l’influence sociale peuvent aussi être des éléments déclencheurs. « Le fait de vivre un stress important peut déclencher une réponse du système de sérotonine, qui augmente le risque de développer un trouble de l’alimentation et certaines comorbidités telles que la dépression ou l’instabilité émotionnelle », explique M. Steiger.