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L’apnée du sommeil chez l’enfant peut affecter son QI

Quoique rare chez les enfants, l’apnée du sommeil peut affecter le QI de ces derniers et augmenter les risques d’hyperactivité.

« Tous les enfants ronflent à un certain moment, mais environ un sur dix ronfle régulièrement, et c’est une source d’inquiétude pour de nombreux parents », affirme au Daily Mail Marianne Davey, fondatrice de l’Association britannique pour le ronflement et l’apnée du sommeil.

La spécialiste explique que bien que pour la plupart des enfants, le ronflement ne soit pas un problème, 2 à 3 % d’entre eux (1 sur 350 000) cachent toutefois un trouble d’apnée du sommeil qui peut s’avérer plus dangereux.

L’apnée du sommeil est beaucoup plus fréquente chez les adultes qui souffrent de troubles cardiaques. Quant aux enfants qui sont touchés par l’apnée du sommeil, ils ronflent bruyamment, ont une respiration laborieuse, puis se taisent pendant quelques secondes, avant de renifler et, à bout de souffle, recommencer à respirer de manière inquiétante.

Ce processus peut faire en sorte rapidement que le bambin manque d’oxygène dans le sang et que ses organes vitaux, y compris le cerveau et le cœur, soient touchés. L’apnée du sommeil chez un enfant peut également avoir des conséquences importantes comme provoquer une faible croissance, un retard de développement, des problèmes de comportement ou des troubles de la performance scolaire avec concentration réduite.

Voilà pourquoi des études britanniques et australiennes ont affirmé avoir trouvé des différences cognitives entre les personnes souffrant d’apnée du sommeil âgées de 7 à 12 ans et un groupe contrôle sans problèmes de sommeil. Les auteurs ont dit que l’apnée du sommeil prolongée sur plusieurs années touche le QI et la mémoire d’un enfant. Ils ajoutent que l’hyperactivité est également plus probable, du fait que les enfants ont du mal à se concentrer et deviennent plus perturbateurs.

Un diagnostic peut facilement être fait pour l’apnée du sommeil infantile, mais le traitement peut prendre plus de temps.

Mentionnons que tous les enfants cessent de respirer pendant de courtes périodes durant leur sommeil. Par contre, si cela se produit de 15 à 20 fois, des conséquences importantes peuvent arriver, et des interventions peuvent être nécessaires, comme une hypertrophie des amygdales ou des végétations adénoïdes pour régler la situation.