Des travaux, menés auprès de 88 adultes ayant subi un accident vasculaire cérébral (AVC), permettent à Annie Rochette, professeure à l’Université de Montréal, de conclure que les conflits familiaux augmentent le risque d’AVC, particulièrement quand les rôles des parents sont ambigus.
Mme Rochette a interrogé ses patients sur plusieurs aspects de leur vie quotidienne un mois avant l’attaque cérébrale et a observé que, dans plusieurs cas, il y avait une certaine tension dans les relations interpersonnelles de ces familles.
Ces témoignages lui font croire que ces conflits pourraient être à l’origine de l’AVC.
Selon Mme Rochette, son étude peut représenter une piste de prévention de l’attaque cérébrale, comme elle en témoigne : « Cette stratégie pourrait se révéler efficace et d’autant plus nécessaire que ceux qui ont eu un premier ACV sont à risque d’en avoir un second. »
Selon l’Organisation mondiale de la santé, il se produit un accident vasculaire cérébral toutes les cinq secondes dans le monde.