Le bilinguisme aide à freiner la maladie d’Alzheimer
Une étude canadienne dévoilée dans le magazine Cortex avance que le bilinguisme permettrait de conserver les fonctions cognitives plus longtemps, et ce, même si l’on est atteint de la maladie d’Alzheimer.
Les chercheurs ont analysé l’imagerie médicale du cerveau de 40 personnes ayant reçu un diagnostic précoce de la maladie d’Alzheimer.
50 % des personnes étaient bilingues, et les autres ne maîtrisaient qu’une seule langue.
Le bilinguisme procurerait des effets qu’aucun médicament ne peut donner.
Même si les deux groupes de personnes ont obtenu des résultats similaires concernant leurs performances cognitives, les personnes bilingues avaient pourtant deux fois moins de dommages au cerveau que les unilingues. Cela laisse croire que le fait de parler plus d’une langue freine, en partie, les effets de la maladie.
Les personnes bilingues utilisent constamment leur cerveau, le gardant ainsi actif. C’est aussi pour cette raison que les médecins recommandent souvent de faire des mots croisés et des sudokus, afin de garder le cerveau toujours en activité, pour réduire les effets de l’Alzheimer et d’autres dégénérescences cognitives.