Le bouche-à-bouche n’est pas toujours nécessaire
On mentionne depuis longtemps que pour sauver une personne, il faut faire non seulement des pressions sur la poitrine, mais également lui insuffler de l’air par le bouche-à-bouche.
Le New England Journal rapporte deux nouvelles études qui expliquent que seules les pressions sur la poitrine peuvent suffire à sauver une personne.
Cette méthode doit être préconisée, car elle est plus simple et de plus en plus de personnes se disent aptes à exécuter cette manœuvre de réanimation avec les instructions d’un répartiteur par exemple.
Dans la majorité des cas, le bouche-à-bouche ne serait pas nécessaire. Selon le Dr Arthur Kellerman, un expert en médecine d’urgence, ces nouvelles instructions doivent être connues de tous, car elles permettraient de sauver plus de vie annuellement. À ce jour, seulement 6 % des victimes d’un malaise cardiaque à l’extérieur de l’hôpital survivent.
De plus, il est primordial que la personne qui doit exécuter les pressions sur la poitrine puisse compter sur un bon répartiteur afin de recevoir des instructions claires en attendant l’arrivée des ambulanciers, qui prendront alors le relais.