Le Canadien à Québec et le rêve impossible du ministre des Nordiques

Il y a quelques jours, Éric Girard, ministre des Finances et des Nordiques au provincial, a rencontré Gary Bettman.

Son but? Lui rappeler que Québec est dans le portrait, autant au niveau d’une franchise d’expansion dans la LNH que pour des matchs de saison régulière au Centre Vidéotron.

Dans le premier cas, on sait que les chances sont minces de voir les Nordiques revivre. David Ettedgui ne croit pas que c’est impossible, mais disons que le chemin n’est pas aussi clair que pour Salt Lake City, Atlanta et Houston.

Et pour le CH à Québec dans le cadre de matchs réguliers?

On sait que le souhait du ministre Girard est de voir le Canadien jouer des matchs de saison régulière à Québec, mais cela ne veut pas dire que c’est le souhait du CH, qui doit dealer avec le dossier publiquement.

Et à ce sujet, les pendules ont été remis à l’heure.

Dans son texte du jour sur le site de BPM Sports, Réjean Tremblay a mentionné que France-Margaret Bélanger a dit que non, le Canadien n’allait pas jouer des matchs à domicile à Québec.

En raison de tous les employés qui travaillent au Centre Bell et de toutes les complications liées aux revenus d’un match de hockey, le CH ne joue jamais à domicile ailleurs qu’au Centre Bell. Les détenteurs de billets de saison sont aussi à considérer.

Est-ce qu’une autre équipe pourrait jouer à domicile à Québec et inviter le Canadien comme club visiteur? Qui sait.

Normalement, les dépenses d’un club qui va jouer à domicile ailleurs que dans son aréna sont prises en charge. Et on a appris, grâce aux Kings, que c’est aussi le cas dans les matchs préparatoires.

Visiblement, le CH ne veut pas se donner ce trouble-là, comme on le comprend dans ce texte de Renaud Lavoie. C’est son choix et c’est bien correct.

Mentionnons cependant que le Canadien ne ferme pas la porte au fait de retourner jouer à Québec dans le cadre de matchs préparatoires. Ça, c’est un dossier qui est différent.

Et il faut aussi dire que Geoff Molson, encore une fois, se positionne en faveur du retour des Nordiques. Il sait par ailleurs que bien des gens ne le croient pas quand il dit ça.

En rafale

– Je dis deux.

 

– Oh…

– Du renfort à Toronto.