Le cytomégalovirus, savoir ou pas?
Le cytomégalovirus, que l’on détecte durant la grossesse, engendre des infections qui passent la plupart du temps inaperçues. En général, il s’attaque en particulier aux personnes qui ont un système immunitaire faible.
Or, on lit dans Pediatrics que 85 % des parents le détectent chez leur nouveau-né. Pourtant, ce test ne fait pas partie de ceux que l’on administre de routine. C’est la première fois que l’on s’attarde aux habitudes de dépistage dans la population en général.
Chaque année, 30 000 enfants naissent avec le cytomégalovirus chaque année aux États-Unis. Sur ce nombre, un sur cinq développera un handicap. Dans la plupart des cas, il s’agit d’une perte auditive neurologique, ou encore d’un retard intellectuel.
Malgré tout, la grande majorité des bébés infectés par ce virus ne comportent pas de symptômes à la naissance. Les symptômes pouvant l’indiquer consistent en la jaunisse ou le sous-développement intra-utérin.
Ainsi, la plupart des anomalies congénitales passent inaperçues jusqu’à l’apparition de problèmes graves, donc trop tard pour un test de diagnostic. Celui-ci doit être effectué durant la deuxième ou la troisième semaine de vie.