Le dépaysement total passe par le palais
Voyager nous permet de découvrir des paysages parfois tout à fait impossibles dans notre propre pays. Imaginons seulement une plage sablonneuse avec palmiers sur les rives du Saint-Laurent à la hauteur de Sept-Îles pour s’en convaincre.
Toutefois, les différences qu’un pays peut nous faire vivre se trouvent parfois beaucoup plus près de nous que l’on pense. Trois fois par jour, il y a un rituel tout à fait essentiel qui expose d’emblée les différences culturelles de notre planète, celui de nos repas quotidiens.
Le site Timesonline s’est amusé à faire le top 10 des nourritures parfois surprenantes qui existent aux quatre coins du globe et que vous pourriez voir dans votre assiette au gré de vos voyages.
Saviez-vous qu’en Chine, on mange parfois le homard vivant? Qu’aux États-Unis, vous pourriez vous délecter d’un gâteau au fromage à l’alligator? Qu’en Écosse, le haggis se compose du cœur, du foie et des poumons du mouton, hachés finement avec des oignons et cuits avec de l’avoine et du bouillon, avant d’être servis dans l’estomac du mouton?
Ce top 10 pour le moins inhabituel demande deux choses du voyageur : un estomac solide et une ouverture d’esprit et de découverte.
Parmi les autres « spécialités » recensées, vous verrez notamment un plat de genoux de poulets chinois, de la langue sanglante d’Allemagne, un plat de melon amer africain, des fèves longuement fermentées (et gluantes) du Japon, des feuilles de cactus mexicaines, des larves australiennes et, pour terminer, de délicieuses pies de vaches de la Toscane, en Italie.
Ces plats sont souvent le résultat de périodes où la pauvreté sévissait durement dans une région du monde et où les habitants, obligés de laisser aller les beaux morceaux aux mains des riches, se devaient d’être inventifs avec ce qui restait d’une carcasse d’animal ou de ce que la nature environnante leur offrait.
Indéniablement, l’assiette mondiale a beaucoup à nous apprendre pour nous dépayser.