Le divorce affecte grandement la santé mentale des enfants
Il semble que les pensées suicidaires soient un phénomène plus souvent vécu par les enfants de parents divorcés. C’est ce que suggère une récente étude de l’Université de Toronto parue dans Psychiatry Research.
Que les parents soient toutefois rassurés, les chercheurs de cette étude ne suggèrent d’aucune façon que leur divorce destine leur enfant au suicide.
Pour établir la présente corrélation, on a questionné 6 647 adultes, dont 695 avaient vécu le divorce de leurs parents avant l’âge de 18 ans.
Il semble que l’idée du suicide soit fortement liée à des problèmes connexes et stressants, comme la perte d’emploi de la mère ou du père, des sévices et des problèmes de dépendance d’un parent.
De plus, chez les femmes n’ayant pas vécu ce type de problèmes durant leur enfance, les pensées suicidaires sont pratiquement inexistantes.
Chez les hommes, la pensée du suicide s’est avérée être deux fois plus fréquente chez ceux issus d’une famille ayant vécu un divorce, et ce, indépendamment de tout autre facteur.
Il semble donc que ce soit différemment vécu par les hommes et les femmes.
Ces résultats restent finalement à être confirmés par des recherches subséquentes.