Le métro serait une source de pollution nocive pour la santé
Prendre le métro comprend certains désagréments, spécialement à Montréal ces temps-ci. Les services de métro à travers le monde se ressemblent et subissent le même genre de problèmes. À commencer par celui décrit par des chercheurs britanniques et néerlandais, qui unissent leurs efforts dans une étude rapportée par Top Santé.
Pour ces scientifiques, l’air respiré sous terre aux abords du métro s’avère souvent empreint de métaux (fer, cuivre, chrome, zinc, etc.), comme il a été clairement observé dans celui des Pays-Bas.
On parle bien sûr de particules, mais bel et bien absorbées par les usagers du transport en commun, même s’ils ne les voient pas.
On le sait, les particules de plusieurs métaux peuvent mener à de sérieux problèmes de santé, à commencer par le cancer. On n’a qu’à penser aux problèmes reliés à l’amiante, il y a plusieurs années, avant que l’on en comprenne les impacts directs sur la santé des travailleurs.
Aura-t-on droit au même genre de constat dévastateur sur le métro dans quelques années? Il est à souhaiter que non, mais les chercheurs en tête de l’étude sont incertains.
« Nous n’en savons pas assez pour être en mesure de donner des recommandations concernant leurs taux limites », concluent les chercheurs, qui vont certainement poursuivre leurs travaux sur le sujet.