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Le mystère entoure la prééclampsie

La surdose de vitamines C et E ne réduit pas les risques de prééclampsie.

Une nouvelle recherche démontre que les femmes qui risquent de développer une prééclampsie ne seront pas nécessairement protégées si elles ont consommé beaucoup de vitamines E et C pendant leur grossesse.

707 femmes enceintes, chez qui des cas de prééclampsie ont été signalés dans leur famille, ont été observées. Parmi celles-ci, la moitié a consommé quotidiennement 1 000 mg de vitamine C et de la vitamine E. Le taux de prééclampsie est sensiblement demeuré le même, ce qui prouve que la consommation des deux vitamines ne prévient en rien cette complication.

Selon le docteur Joseph A. Spinnato II, professeur en gynécologie à l’Université de Cincinnati, l’efficacité de ce régime chez les femmes enceintes est loin d’être prouvée.

L’an dernier, une étude australienne avait également prouvé l’inefficacité des vitamines C et E chez les femmes susceptibles de développer la prééclampsie.

Celle-ci, qui survient dans 5 % des cas chez les Américaines, se caractérise par de l’oedème, la présence de protéines dans l’urine, l’hypertension artérielle et une circulation sanguine irrégulière.

Si les chercheurs sont en mesure de définir les facteurs prédisposant comme l’historique familial, le surplus de poids ou encore une maladie aux reins, ils ne peuvent toutefois pas prévenir cette complication hypertensive.