Le plomb : Les enfants en milieu urbain plus touchés
Une étude menée sur une période de 9 ans et qui compte plus de 367 000 enfants vivants à Détroit aux États-Unis conclut que le vent, l’humidité et d’autres facteurs environnementaux, augmentent le taux de plomb dans le sang durant les mois de juillet à septembre.
Dans le passé, il a été démontré que le taux s’élevait jusqu’à 10 fois la quantité normale chez les enfants américains vivants en milieu urbain.
Le American Chemical Society soutient toutefois que la moyenne du taux sanguin a diminué tant aux États-Unis qu’autour du monde. Elle soutient ainsi qu’il s’agit de la conséquence du retrait du plomb dans l’essence, la peinture et dans le processus de mise en conserve de nourriture. Mais aucun effort particulier n’a été fourni au niveau du sol.
Comme l’ont mentionné les chercheurs de cette étude dans le journal Environmental Science & Technology : « De la poussière contaminée au plomb a depuis longtemps été déposée dans le sol ».
Selon eux, il semble évident, à la lumière des récents résultats, que les efforts gouvernementaux ne sont pas suffisants et qu’il serait important pour la santé des enfants de mettre l’emphase sur la prévention de la contamination des terres afin de diminuer les particules de plomb dans l’air.