Pour débloquer une artère obstruée, il serait préférable d’opter pour le pontage coronarien, même si celui-ci demande une intervention chirurgicale majeure.
À plus long terme, les gens qui ont eu un pontage ont un meilleur taux de survie que ceux qui optent pour l’angioplastie, qui consiste en une petite incision au niveau de l’aine afin d’aller insérer un ballonnet gonflable dans l’artère bouchée.
Après avoir étudié les dossiers de 190 000 patients, dont 86 000 avaient eu un pontage coronarien et 103 000 une angioplastie, on constate que le taux de mortalité après quatre ans pour l’angioplastie est de 20,8 %, contre 16,41 % pour le pontage.
« En combinant les statistiques provenant de plusieurs grandes banques de données, nous avons constaté que la survie était meilleure avec un pontage coronarien qu’avec l’angioplastie percutanée coronarienne », comment le Dr William Weintraub.