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Le retard de croissance intra-utérine devrait être redéfini

Les médecins n’arrivent pas à s’entendre sur ce qui constitue un facteur de risque dans le cas des plus petits foetus.

En médecine, le retard de croissance intra-utérine (RCIU) inclut généralement les bébés à naître qui se trouvent dans le 10e percentile pour le poids, tel qu’estimé lors d’une échographie. Cependant, une controverse à ce sujet a été soulevée lors du récent congrès de la Society for Maternal-Fetal Medicine.

Une nouvelle étude irlandaise portant sur 1200 fœtus appartenant au 10e percentile entre la 24e et la 36e semaine de grossesse a en effet noté que la grande majorité, c’est-à-dire 72 % de ces bébés, n’a eu aucun problème à la naissance ou peu après.

Seuls 5 % des bébés ont eu un problème sérieux, incluant 8 décès. Ceux-ci se trouvaient tous dans le 3e percentile, donc étaient parmi les bébés les plus petits.

L’auteure, la Dre Julia Unterscheider, a affirmé que les résultats poussaient les médecins à « repenser les chiffres traditionnellement utilisés pour définir le RCIU ainsi qu’à modifier la surveillance prénatale » afin de se concentrer uniquement sur ces bébés les plus fragiles, selon Med Page Today.

Le RCIU est le problème le plus commun en obstétrique, et plusieurs médecins présents au congrès ont par ailleurs défendu la pratique actuelle, en conseillant aux généralistes de conserver la limite du 10e percentile, par mesure de précaution.