Le sel active les mêmes zones cérébrales que les drogues et la cigarette
Certaines personnes trouvent les plats salés si savoureux qu’elles ont du mal à couper leur consommation de sodium, malgré les nombreux avertissements pour la santé. On comprend maintenant pourquoi, car le sel stimule les mêmes cellules cérébrales que les drogues dures et la cigarette.
Des chercheurs australiens et américains ont soumis des souris à une alimentation faible en sel et un autre groupe a reçu des doses de sodium. L’activité cérébrale de ces souris a été comparée à celles nourries normalement.
On constate que lorsque les rongeurs sont en manque de sel, leur cerveau produit plus de protéines, un phénomène lié à la dépendance aux substances comme l’héroïne, la cocaïne et la nicotine.
De plus, cette dépendance au sodium affecte également l’appétit, ajoute Proceedings of the National Academy of Sciences.
Récemment, une étude très controversée affirmait qu’il n’y avait pas de preuves solides démontrant que la diminution du sel dans l’alimentation réduisait également les risques de problèmes cardiaques ou de décès prématuré.
Cependant, de nombreux experts ont affirmé que cette dernière étude n’avait pas été faite sur une assez longue période, donc qu’elle n’était pas concluante.