Le surplus de poids selon la région habitée
Une étude, qui sera dévoilée lors du congrès de l’Association francophone pour le savoir, et dont le Journal de Montréal a obtenu copie, découpe les régions du Québec en fonction du poids santé de ses habitants. Ainsi, la population du centre-ville de Montréal et de Sherbrooke semble être moins touchée par l’embonpoint, tandis que celle de la Rive-Sud de Montréal, de Gatineau et de la Gaspésie accuse un surplus de poids.
Pour Alexandre Lebel, coauteur de cette recherche, il est clair que les kilos en trop sont associés à la région habitée et qu’ils vont bien au-delà des saines habitudes de vie, du revenu, de l’âge et de l’éducation.
Ce phénomène est toutefois différent selon les sexes. En effet, les femmes résidant dans des villes telles que Mirabel, Grand-Mère, Drummondville et dans l’Ouest-de-l’Île de Montréal ont tendance à souffrir d’excès de poids; les hommes souffrent davantage de surcharge pondérale lorsqu’ils habitent Longueuil, Chambly et Saint-Hyacinthe.