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Le syndrome de stress post-traumatique serait d’ordre génétique

Deux gènes seraient impliqués dans le syndrome de stress post-traumatique.

Pourquoi certaines personnes succombent-elles à un syndrome de stress post-traumatique (SSPT) alors que d’autres non? Des chercheurs de l’Université de Californie auraient peut-être trouvé une réponse à cette question.
 
Selon le Journal of Affective Disorders, deux gènes spécifiques, le TPH1 et le TPH2, seraient impliqués dans ce type de syndrome. Ces gènes sont liés à la production de sérotonine qui régule l’humeur, le sommeil et la vigilance, trois états affectés lors d’un syndrome de stress post-traumatique.
 
Des variantes sur ces gènes augmentent les risques de succomber au syndrome.
 
« Les gens peuvent développer le syndrome de stress post-traumatique après avoir survécu à une épreuve terrible comme la guerre, le viol ou une catastrophe naturelle. Si nos résultats étaient confirmés, ils permettraient de cibler des médicaments spécifiques pour prévenir et traiter le développement du SSPT », explique l’auteur principal, le Dr Armen Goenjian.
 
« Nous soupçonnons que les variantes du gène entrainent une réduction de la production de sérotonine, ce qui prédispose au SSPT après un traumatisme. Notre prochaine étape, pour confirmer ces résultats, sera d’essayer de reproduire les résultats sur un échantillon plus large et plus hétérogène », ajoute-t-il.