Le tensiomètre réduirait les dommages dus à un infarctus
Selon la revue The Lancet, une équipe internationale de chercheurs a démontré que le bon vieux tensiomètre, avec lequel on prend la pression, pourrait éviter bien des problèmes aux gens ayant un infarctus du myocarde.
Les chercheurs ont analysé 333 adultes danois ayant eu une crise cardiaque et chez qui on a testé la méthode de préconditionnement ischémique.
Dans l’ambulance, on commence les manœuvres avec le tensiomètre qui est gonflé pendant 5 minutes, puis dégonflé pendant 5 minutes et ainsi de suite environ quatre fois. On mentionne qu’ainsi, les vaisseaux sanguins qui sont privés de sang et d’oxygène par intermittence seraient mieux préparés à une privation prolongée.
À l’arrivée à l’hôpital, le patient reçoit ensuite les traitements conventionnels.
On a remarqué que les personnes sur lesquelles on a pratiqué cette méthode avaient 30 % moins de dommages au cœur que les autres. De plus, ceux ayant eu des infarctus sévères avaient vu les dommages réduits de 50 %.
Bien que d’autres études doivent être menées, ceci est très encourageant déjà.