Les globes trotteurs qui prévoyaient depuis longtemps leur séjour au Tibet seront atterrés d’apprendre la nouvelle publiée ce matin (9 mars) sur Routard.com. Destination de choix, notamment pour sa situation géographique exceptionnelle, le pays du Dalaï-Lama se rappelle les violentes manifestations du 14 mars 2008. La date anniversaire approche et les dirigeants souhaitent éviter d’accueillir des étrangers dans un contexte non sécurisé.
Lors de cette émeute contre le gouvernement chinois, 22 personnes avaient été tuées. La tension entre la Chine et le Tibet demeure et ne date pas d’hier. La limitation d’accès au pays est semble-t-il en vigueur cette année seulement. C’est ce que rapportent des journalistes mis au parfum par le chef du parti communiste de la région tibétaine, Zhang Qingli.
« Quelques cas et lieux mis à part, les restrictions pour (les touristes) étrangers ont été imposées selon les régulations du gouvernement, la capacité d’accueil de touristes au Tibet et d’autres facteurs tels que le climat et la sécurité », a déclaré Zhang Qingli.
Espérons que ces mesures ne soient que temporaires. En 2008, à la suite des émeutes, la Chine avait restreint l’accès au pays pour les étrangers pendant plus d’un an. Seule la région de l’Himalaya leur était accessible. À la même période, voyageurs et pèlerins s’étaient vu interdire le Toit du monde.