L’Écosse est la première victime de Grimsvötn
Si, en apparence, le cauchemar de l’année dernière semble poindre à l’horizon avec l’éruption, ce week-end, du volcan islandais Grimsvötn, celui-ci pourrait causer moins de problèmes à l’industrie de l’aviation que ne l’avait fait son prédécesseur, le désormais célèbre Eyjafjöll.
Malgré tout, Grimsvötn a commencé à faire des victimes. L’Écosse et le nord de l’Irlande ont été contraints de fermer leurs aéroports avec l’arrivée des premiers nuages de cendre dans leur espace aérien.
En tout, ce sont plus de 252 vols qui ont été annulés jusqu’ici dans ces deux espaces aériens, encore bien loin de l’hécatombe de l’an dernier que leur avait fait connaître l’éruption du Eyjafjöll.
Heureusement, la nuit dernière (23 mai), les éruptions du Grimsvötn ont baissé en intensité et l’épais nuage au-dessus de lui est tombé de 5 kilomètres d’altitude à 3 kilomètres.
Tout voyageur prévoyant se diriger vers l’Islande, le Royaume-Uni ainsi que la France et l’Espagne est invité à suivre le déroulement des interdictions et vérifier la validité de son vol avant de se déplacer vers l’aéroport.