L’ecstasy et le speed liés à la dépression chez les adolescents

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Une étude réalisée à l’Université de Montréal pendant cinq ans démontre que l’ecstasy (MDMA) et le speed (méthamphétamine) seraient liés à un risque accru de dépression chez les adolescents.
 
Selon l’étude, les jeunes de 15 et 16 ans qui ont consommé une de ces drogues sont près de deux fois plus susceptibles de souffrir d’une dépression l’année suivante.
 
« Nous concluons que l’utilisation récréative de MDMA et de méthamphétamine augmente le risque que les étudiants du secondaire développent des symptômes de dépression », mentionne à Radio-Canada Frédéric N. Brière, du Groupe de recherche sur les environnements scolaires.
 
Des études plus poussées sont nécessaires, car il est impossible pour le moment d’exclure des effets de combinaisons de drogues et difficile également de connaître la composition exacte des pilules consommées.
 
Des recherches supplémentaires doivent donc être faites pour apporter ces réponses ainsi que favoriser une meilleure compréhension de la différence des effets sur les adolescents et les adultes.