Les actions de Trump Media chutent encore après le débat

Stephanie Gauthier
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Le débat désastreux de Donald Trump, l’ancien président des États-Unis, contre sa rivale, la vice-présidente Kamala Harris, qui a eu lieu le 10 septembre 2024 au National Constitution Center de Philadelphie, a eu de nombreuses répercussions inattendues.

La soirée s’est bien terminée pour Kamala Harris, avec l’annonce de Taylor Swift apportant son soutien à Harris et Tim Walz pour les élections. En revanche, le lendemain du débat a été difficile pour Trump, qui a reçu une nouvelle moins réjouissante: les actions de Trump Media (DJT) ont chuté de plus de 17%, atteignant un niveau historiquement bas.

De nombreux analystes politiques ont observé que Kamala Harris semblait plus articulée et mieux préparée, tandis que Trump apparaissait nonchalant dans sa préparation et a tenu des propos gênants qui ont probablement déplu aux électeurs. Il semble que cette perception ait eu un impact immédiat sur Trump Media, son entreprise de médias, dont les performances ont été affectées dès le lendemain matin.

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Après le débat, les actions de Trump atteignent leur niveau le plus bas depuis que la société a été cotée sur le Nasdaq sous le symbole DJT. Cette baisse est particulièrement préoccupante pour Trump, qui prétend souvent (et souvent à tort) avoir une influence positive sur le marché financier.

La chute des actions reflète le scepticisme des investisseurs quant à la viabilité de Trump en tant que candidat, suite à sa performance désastreuse.

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Un signe potentiel de changement dans la confiance des investisseurs pourrait être à l’horizon, car les actions de DJT avaient enregistré une légère hausse de 10% la veille du débat. La chute brutale qui a suivi pourrait suggérer que certains investisseurs et partisans de l’ancien président étaient déçus par sa performance.

Il est important de noter que Trump est sur le point de pouvoir vendre ses actions de Trump Media, le blocage imposé expirant dans quelques jours, le 19 septembre.

Cela ajoute probablement une pression supplémentaire sur les investisseurs.