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Les antidépresseurs de type ISRS sont associés à beaucoup de risques lorsque pris pendant la grossesse

Une analyse suggère que ces médicaments peuvent avoir beaucoup de conséquences négatives, sans pourtant avoir d’avantages.

Des chercheurs ont analysé les données provenant de différentes études s’attardant à des femmes ayant pris des antidépresseurs de la classe des inhibiteurs sélectifs de la recapture de sérotonine (ISRS) durant leur grossesse, ce qui les poussent à recommander que ces médicaments ne soient prescrits aux femmes enceintes ou à celles voulant le devenir qu’avec « une très grande réserve », ainsi qu’avec « un accompagnement complet ».

Les ISRS étaient associés à un risque plus élevé de fausse couche, d’accouchement avant terme, à des complications néonatales et même à des problèmes neurocomportementaux à long terme tels que l’autisme, selon l’analyse.

L’auteur Adam Urato a expliqué que trois points majeurs ressortaient de cette analyse. « Premièrement, il existe des preuves claires et préoccupantes que les ISRS posent des risques pour les femmes enceintes et apportent des complications de grossesse. Deuxièmement, il n’y a pas vraiment de preuves que ces médicaments apportent des avantages. Et troisièmement, nous souhaitons fortement que les patients, les médecins ainsi que le grand public soient au courant de ces faits », tel que rapporté par EurekAlert.

L’usage d’antidépresseurs a augmenté de 400 % depuis les 20 dernières années. Les résultats de l’analyse ont été publiés dans la revue médicale Human Reproduction.